Dans la continuité de Twenty days that shook Tehran (2010), Things We Do Not Say est le journal vidéo d’une jeune actrice iranienne qu’elle destine à son petit ami exilé. Une complainte sur les espoirs déçus des élections présidentielles de 2009 qui ont été suivies des plus grandes manifestations depuis la révolution islamique. Refusant d’oublier, le cinéaste met en scène une réalité parallèle vieille de huit ans : l’ivresse préélectorale, des répétitions théâtrales… Le geste désespéré de l’actrice est contrebalancé par un appel à la résistance face au totalitarisme et par un hommage aux victimes du régime autocratique.

« La méditation profondément personnelle d’Ali Razi produit une réflexion non seulement sur la mémoire, mais aussi sur la façon dont la force même des souvenirs peut nous conduire à une plus grande compréhension de l’époque. »

Tony Bell, Variety Magazine

Séance en partenariat avec le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient, en présence de Ali Razi et Nawal Sharifi, présentée par Bamchade Pourvali, spécialiste du cinéma iranien, universitaire et critique.